Le journal Libération : Temple médiatique français de la pédophilie



Cet essai est le résultat d'une synthèse de tous les articles postés sur ce blog entre décembre 2017 et février 2018, excepté celui concernant l'élection de George W. Bush en 2000 qui ne concerne pas cette thématique.


Fondation de Libération

 

Le journal Libération a été relancé en 1973 par cinq hommes : Jean-Paul Sartre, Serge July, Philippe Gavi, Bernard Lallement et Jean-Claude Vernier. Après les départs de Vernier, Sartre et Lallement, l'année suivante1 Serge July prenait le contrôle du journal pour le conserver jusqu'en 2006. Finalement, en 2014, le journal Libération était sauvé de la faillite puis racheté par Patrick Drahi.

Parmi les fondateurs du journal Libération nous avons Jean-Paul Sartre et Philippe Gavi, signataires de deux pétitions polémiques en 1977. La première concernait la pédophilie et l'affaire de Versailles,2 la seconde pétition militait pour la dépénalisation des relations sexuelles à caractère pédophile. La première pétition se ponctuait par cette remarque bucolique : « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckhardt ne retrouvent pas la liberté ». Ou l'art et la manière de banaliser la pédophilie. Les enfants sont ici considérés comme des objets sexuels grâce à l'héritage des travaux du docteur Kinsey.

Comment ces intellectuels ont-ils pu se prévaloir du bien-être d'autrui, celui des enfants en particulier ? Leur capacité de jugement semble avoir été singulièrement induite par leur pratique et leur orientation sexuelle au point d'en parasiter leur réflexion. Sans doute car ils ne pouvaient tirer aucune satisfaction personnelle à travers le bonheur de l'autre mais uniquement via un plaisir égoïste. Or cela n'a rien à voir avec de l'amour car le plaisir de la chair relève du narcissisme. Alors messieurs les pédophiles, pour votre plaisir personnel, il vous reste l'onanisme, sachez-le ! Concernant les enfants, merci de laissez aux parents la charge de s'occuper de l'éducation de leurs enfants !

La problématique de la seconde pétition est révolutionnaire puisque selon les signataires « l'affaire des Yvelines, jugée en audience publique, a posé le problème de savoir à quel âge des enfants ou adolescents peuvent être considérés comme capables de donner librement leur consentement à une relation sexuelle. C'est là un problème de société ». Une importante partie de ces signataires étaient des déviants sexuels, c'est pourquoi certaines personnes font parfois le rapprochement entre homosexualité, pédophilie ou paraphilie. Il suffit d'observer les faits. Et les faits sont têtus puisqu'en 1978 une brochure communiste intitulée « Homosexualité et pédophilie » était diffusée au sein du parti pour informer ses membres sur cette noble cause, non pas pour en condamner les pratiques. Il s'agissait d'instrumentaliser politiquement ces minorités sexuelles mais pour cela il fallait sensibiliser les membres du parti à la thématique. Du point de vue de ces déviants, la pédophilie était « un problème de société » et c'est la raison pour laquelle il n'hésitèrent pas à réclamer une une législation plus souple avec des « textes rajeunis et actuels » en faveur des minorités sexuelles. Ce souhait fut finalement exaucé puisqu'en 1982 la majorité sexuelle était fixée à 15 ans pour tous les citoyens du territoire français. Homosexuels et pédophiles étaient sur le même navire, main dans la main, alors que les lesbiennes étaient isolées. Cela est d'autant plus visible au travers de l'Internationale gay (IGA) qui a ouvert ses portes à la pédophilie dès 1980. Les lesbiennes ont encore patienté six années avant d'intégrer officiellement l'Internationale Gay, renommée I(L)GA en reconnaissance de l'affiliation des lesbiennes au sein du mouvement gay international en 1986.

Brochure communiste 1978

Jean-Paul Sartre, prix Nobel de littérature en 1964, n'a pas eu l'air gêné d'apposer sa signature aux côtés de pédophiles notoires comme Gabriel Matzneff, René Schérer, Christian Hennion ou de personnes à minima homosexuels et pro-pédophiles comme Guy Hocquenghem, Jean-Luc Hennig ou Daniel Guérin. Ce dernier est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles inspirés des travaux du docteur Sexe alias Alfred Kinsey. Le dénommé Kinsey avait su s'entourer de plusieurs pédophiles pour la réalisation d'un chapitre sur la sexualité infantile dans son premier rapport sur le comportement sexuel de l'homme publié en 1948.3 Le docteur Kinsey avait notamment protégé le dénommé Fritz von Balluseck, condamné en Allemagne pour avoir abusé sexuellement d'une centaine d'enfants, dont sa propre fille, entre 1927 et 1957. L'ampleur du problème est réel et ne concerne pas uniquement la pédophilie, c'est un virus idéologique qui se propage depuis les années 1940 : le kinseyisme. La révolution sexuelle, la pornographie, la banalisation des pratiques sexuelles déviantes, la volonté d'imposer des cours d'éducation sexuelle aux enfants, le phénomène transgenre, et enfin l'assouplissement des lois en matière de mœurs sont l'incarnation même du courant kinseyiste.

Judith Reisman est l'auteure de plusieurs ouvrages controversés car extrêmement critiques et pertinent sur les travaux frauduleux de Kinsey


La plupart des signataires de ces pétitions plaident aujourd'hui le contexte d'une lointaine époque comme s'ils évoquaient le moyen-âge ou plutôt leur discernement moyenâgeux. D'autres ont affirmé qu'ils ignoraient le contenu des pétitions qu'ils signaient car le « contexte » était à la contestation et propice aux pétitions. C'est notamment le cas de l'écrivain Philippe Sollers. Est-ce pour autant qu'il faille négliger le contenu d'un document que l'on signe ? Si l'on considère exacte cette autre explication fournie par certains signataires, il semble bien peu précautionneux d'apposer sa signature sur un document sans en prendre préalablement connaissance. D'autant plus lorsque l'on s'affiche clairement avec l'étiquette d'intellectuel. Cela est peu crédible car signer une pétition signifie intrinsèquement porter son engagement envers une personne ou une cause. Ne pas en assumer la responsabilité est une preuve d'un manque de maturité notoire.

Enfin, l'initiateur de la première pétition était Gabriel Matzneff, si nous considérons le fait que les signataires ignoraient le contenu de la pétition ainsi que l'identité des autres signataires, ignoraient-ils aussi le profil de Gabriel Matzneff ? 


Le kinseyisme ou la légitimation de toutes les déviances 

Durant les années 1970 il existait déjà une quantité impressionnante de revues, bulletins, newsletter et magazines, édités par le mouvement pédophile dit « boy-love ». Cette mouvance remonte aux années 1950 qui a vu la naissance du premier lobby pédophile en Hollande, l'association « Enclave » de Frits Bernard, un promoteur du kinseyisme. Pêle-mêle, voici un échantillonnage de cette littérature : International Greek Of Love, Broad Street Journal, Better Life Monthly, Kalos, Hermès, Nambla Bulletin, Gayme magazine, Person To Person, Wonderland, Magpie, Contact, Understanding Paedophilia, PAN magazine, Paidika : The Journal of Paedophilia, International Paedo Child Emancipation (IPCE) Newsletter, OK magazine, The Acolyte Reader, Koinos, Palestra, Le Petit Gredin, L'Espoir, Backside, Beach Boys, Eklat, Jean's, Photokid ou Gaie France. Tous influencés par l'héritage d'Alfred Kinsey et de la révolution (homo)sexuelle.


Le journal Libération allait se positionner au même niveau que cette liturgie indigeste, magnifiant la relation sexuelle entre enfant et adulte, méprisant la parole des victimes, stigmatisant les forces de police, le pouvoir politique et une certaine presse. Le fameux PPP invoqué comme un totem par les pédophiles du PAN magazine de Frank Torey. La France avait-elle besoin de tels « journalistes » se prévalant de leurs intérêts au dépens de ceux de leurs lecteurs et plus généralement des citoyens français ? Se retrancher perpétuellement derrière la liberté d'expression ou le contexte d'une époque pour justifier de tels dérapages est indigne d'une personne qui a de réelles convictions. Cette incapacité à reconnaître les faits est tout aussi symptomatiques d'une société ayant surfé sur le phénomène sexuel depuis la publication des travaux du docteur Sexe alias Alfred Kinsey. La vague était tellement immense que nous surfons encore dessus. Pourtant ces rapports constituent une fraude scientifique comme l'a démontré Judith Reisman à travers plusieurs ouvrages dûment documentés.4 Alfred Kinsey a été le détonateur de la révolution homosexuelle, celui qui, par ses travaux controversés, a fourni une batterie d'arguments aux déviants de tout poil afin de les conforter dans leur psychose. Ce détachement et ce déni du réel. La révolution sexuelle est un paravent dialectique pour évoquer la révolution homosexuelle. Le père de la révolution homosexuelle est reconnu comme étant Alfred Kinsey qui s'inspira de ces prédécesseurs, aux profils tous aussi singuliers, tels que Havelock Ellis, Magnus Hirschfeld ou Harry Benjamin, père du transsexualisme. L'un des signataires de ces pétitions pro-pédophiles, Daniel Guérin, se revendiquait kinseyiste puisqu'il s'est clairement appesanti sur les travaux de Kinsey en écrivant plusieurs ouvrages sur la question. Daniel Guérin a également été à l'origine de la création du Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire (FHAR) en France, un lobby gay, aux cotés de Guy Hocquenghem.

Gert Hekma est un homosexuel hollandais qui a soutenu le mouvement pro-pédophile du lobby Vereniging MARTIJN




Fuite du maoïsme vers une dérive « libertaire »

A sa création Libération se réclamait du courant maoïste via Serge July mais ce fut de courte durée. En effet le journal a rapidement attiré la lumière de la plus mauvaise des manières, en devenant un relais inique de propagande pour les pédophiles. Publiant des dessins graveleux représentant par exemple une fillette accomplissant une fellation sur un adulte, des pages diffusant des petites annonces incitant à la débauche et aux déviances sexuelles, des articles proprement scandaleux voire en violation totale de la Charte de Munich. Sauf à considérer légitime qu'un journaliste défende l'un de ses anciens amants par le biais de son employeur. Cela n'avait absolument rien d'objectif mais c'est pourtant le comportement que Guy Hocquenghem à adopter en défendant les intérêts de René Schérer lors de l'affaire du Coral au mois d'octobre 1982 à travers une tribune dans Libération. Le jour suivant l'inculpation de René Schérer, son cher Guy publiait un article pour plaider sa cause. Oui Libération était bien l'avocat des pédophiles et pas seulement comme nous allons le voir.

L'anti-conformisme était l'un des principaux crédos chez Libération le libertaire, un temps incarné par le collectif punk « Bazooka », engagé par Serge July entre 1977-1978 afin d'apporter une touche artiste au journal à travers le dessin. Mais la radicalité de Bazooka n'ayant aucune limite, le collectif fut rapidement licencié. Parmi les traces laissées par Bazooka, il existe ce dessin représentant une petite fille prodiguant une faveur sexuelle sur un adulte. Les multiples plaintes dont a été la cible Libération ainsi que les critiques des lecteurs, ont certainement poussé Serge July à se séparer du collectif Bazooka. En 1979 Libération titrait « En dix neuf mois, neuf inculpations pour ''outrages aux bonnes mœurs'' et ''incitations à la débauche'' ». Ces plaintes étaient concentrées sur les trois derniers mois, certaines pour des publications remontant à 1977.5 Ceci était d'ailleurs l'objet d'un article daté au 1er Mars 1979, cosigné par Serge July et Jean-Luc Hennig. Non content d'être la cible de multiples procédures judiciaires, les deux trublions se vantaient de leur palmarès. Quelques années plus tard, leur diatribe victimaire a pris quelques rides aux entournures.


Il existait un groupe de personne au sein de Libération ayant pour point commun leurs accointances sexuelles. Le cercle Hennig à Libération était composé par Guy Hocquenghem (1975), Michel Cressole (1978), Hélène Hazera (1978), un transsexuel, Maud Molyneux, un second transsexuel, le dénommé Jean-Luc Hennig, un enseignant « révolutionnaire » mais suspendu pour immoralité6, Copi le dessinateur, Luc Rosenzweig, ainsi que Christian Hennion, un pédophile décédé en 1999.

L'autre aspect ayant entraîné ces multiples poursuites judiciaires, pour l'essentiel perdues, a été l'existence des petites annonces gratuites. En effet, dès son première numéro Libération avait offert un espace dédié à la publication d'annonces diverses, nous y trouvions la rubrique des « taulards » ou bien celle de « Chéri je t'aime ». Cet espace d'expression flirtait avec la pédophilie voire la zoophilie et autres bizarreries sexuelles.7 Exemple d'annonce tout à fait sérieuse concernant la zoophilie et signée Jean-Luc Hennig, intitulée « Bestialités : vous qui avez déjà utilisé, pour caviardé, un chat, un chien, un serpent, une chèvre, un canard ou d'autres espèces rares, écrivez moi ou téléphonez […]. Je fais une enquête sur les zoophiles heureux, j'aimerai vous interviewer ». Face à la profusion et au succès de ces petites annonces, le 1er Décembre 1979, avec l'accord de Serge July, Jean-Luc Hennig créait le supplément « Sandwich » spécialement réservé à cet usage.


Alors que Libération avait le cercle Hennig, chantre de la pédophilie, de son côté Le Monde hébergeait le Roméo des midinettes en la personne de Gabriel Matzneff, et Charlie Hebdo avait ses dessinateurs au mépris sélectif.


Copi & Libérett'

Libérett' est un clin d’œil à Hélène Hazera, la première j ournaliste transsexuelle engagée par Libération. Le dessin de Copi représentait une personne nue avec une poitrine de femme et un sexe géant d'homme. C'était la naissance du premier personnage de bande-dessinée incarnant le rôle d'un transsexuel et commentant l'actualité au gré de ses humeurs. Le ton était à l'humour lubrique. La première apparition de Libérett' remonte au 27 juin 1979, un dessin signé Copi, amant de Guy Hocquenghem. Nous retrouvions Libérett' dans les pages des petites annonces destinés aux homosexuels, à la rubrique « Chéri je t'aime ». Les aventures de Libérett' ne durèrent que deux mois, visiblement les lecteurs, malgré le contexte de l'époque, n'étaient pas prêts à supporter ce genre de libertés. Copi a aussi collaboré avec Charlie Hebdo, il est mort du sida à l'instar de son compagnon Guy Hocquenghem fin des années 1980.


Les dossiers pédophiles et leur date de publication chez Libé

avril/mai 1977
Naissance du Front de Libération des Pédophiles (FLIP) à Jussieu.
mars 1978
Article de Gilbert Villerot, pédophile condamné
5-6 novembre 1978
Dessin pédopornographique de Bazooka avec la mention « Apprenons l'amour à nos enfants ». Le mois suivant le parquet de Paris déposa de multiples plaintes contre Libération malgré le contexte de l'époque.
25-26 janvier 1979
Le pervers de Saint-Ouen, Jacques Dugué, s'explique, l'infamie introduite par un texte signé G.H.8
1er mars 1979
Libération titre : « Outrages aux bonnes mœurs », une parodie de journalisme cosignée par Serge July et Jean-Luc Hennig.
7 avril 1979
Jacquemard-Sénécal9 signe la tribune intitulée : « On a tué Dédé Baudruche ».
10 avril 1979
Entretien de Tony Duvert avec Guy Hocquenghem et Marc Voline : « Non à l'enfant poupée ».
11 avril 1979
Suite Tony Duvert : « Non à l'enfant poupée ».
27 juin 1979
Libérett' la transsexuelle vient sexualiser les pages de Libération.
20 juin 1981
Interview de « Benoît » titrée « câlins enfantins », de la pédopornographie dans un journal.10 Jacques Dugué n'avait donc pas suffit...
21 octobre 1982
Le jour suivant l'inculpation de René Schérer, Guy Hocquenghem titre « Le mythomane, le journaliste et le juge ».
23 octobre 1982
Lettres de Claude Sigala alors incarcéré en prison dans l'affaire du Coral.11


L'article signé Guy Hocquenghem est un recueil de déclarations paranoïaques et infondées visant à décrédibiliser l'enquête du juge Salzmann et à réhabiliter René Schérer. Déjà à l'époque de l'affaire Dugué, via sa tribune publiée au mois de Janvier 1979, Guy Hocquenghem prenait le parti d'un pédophile en écrivant qu'il « gagnerait tous les procès en diffamation s'il les intentait. Mais Dugué a décidé de se défendre seul, refusant le concours de tout avocat. Comme l'a écrit Le Monde avec une lourde ironie, Dugué écrit en effet des ''thèses sur la pédophilie'', comme en témoigne cette lettre. Son univers, celui des couples échangistes, qui se passent des photos d'enfants, sa franchise quant à la sodomie sont d'un langage différent de la pédérastie plus intellectuelle ou artistique. Mais cet homme, voué pendant trois jours à la vindicte publique comme le monstre absolu par les plus puissants médias sur la base d'informations parfaitement erronées, a bien gagné le droit à l'expression depuis sa prison ». Selon Guy Hocquenghem il s'agissait « d'un simple attentat à la pudeur sur mineurs sans violences » alors que Jacques Dugué appartenait à un réseau qui, au minimum, échangeait des photos pédopornographiques à l'échelle internationale. Or pour réaliser des photos pédopornographiques il faut nécessairement contraindre un enfant à se dénuder. Rappelons que les forces de police ont arrêté Jacques Dugué suite aux indications des forces de polie de Los-Angeles, peu après une perquisition au domicile d'un dénommé Henry Jonhson en 1978. Ces faits ont été établis par un article du Monde publié au mois de Février 1979. Cette prise de position de Guy Hocquenghem n'avait rien d'innocente puisqu'il cherchait uniquement à protéger son mentor René Schérer. Ensuite, toujours selon Guy Hocquenghem, Jean-Claude Krief aurait été un mythomane, mais que disent les faits sur la supposée mythomanie de J-C Krief ?

Rappelons qu'une liste contenant 13 noms a été officiellement produite par les enquêteurs de la BSP sur la base des informations fournies par le « mythomane » Jean-Claude Krief. Ceci est la version officielle dans le cadre de l'affaire du Coral en 1982. En réalité il importait peu d'identifier la provenance réelle de la source de ces informations, il fallait surtout en vérifier la cohérence et la crédibilité. Une chose est certaine, cette liste s'est avérée exacte face à l'épreuve du temps. Il est donc regrettable d'avoir vu un journal tel que Libération prendre parti au point d'en perdre toute impartialité, sous prétexte que le jeune Guy défendait son ancien amant et mentor René Schérer voire les pratiques déviantes du Coral. Sur les 13 noms figurant sur cette liste, deux ont été condamné dans l'affaire du Coral. Un autre a été condamné vingt ans plus tard dans une autre affaire de pédophilie. Ce n'est autre que Leonid Kameneff, le responsable de l’École en bateau condamné en 2013 à 12 ans de prison. Comment un mythomane tel que J-C Krief avait-il pu voir juste ?


Coral : Spéculations sur la liste des 13

Cette liste de noms a été publié par le magazine non conformiste « Le Crapouillot » dans le numéro 116 du mois de novembre/décembre 1993. Cependant une bonne partie du document a été caviardée mais cela ne s'arrête pas ici, voir l'affaire du Coral.

Alain Chiapello
Psychiatre
Bertrand Boulin
Éducateur
René Schérer
Écrivain
Jack Lang
Ministre de la Culture
Gabriel Matzneff
Écrivain et pédophile
Leonid Kameneff
Psychologue et pédophile
Roger Auffrand
Éditeur
Lionel Guillain
Photographe
Jean-François Reverzy
Psychiatre
Willy Marceau
Écrivain
Gérard Durand
Musicien
+ tous les directeurs des centres adhérents au CRA.
Non identifiés
Gérard XXXXXL
Photographe
Richard XXXXXXMP
Rédacteur en chef


Revue Recherches de Felix Guattari

Pourquoi s'attarder sur la revue Recherches ? Simplement pour démontrer l'extrême collusion entre les protagonistes évoqués ci-dessus et ceux qui ont contribué à l'élaboration du contenu de certains numéros de la revue Recherches abordant la thématique pédophile. Ces personnes ont été signataires de plusieurs manifestes pro-pédophiles, et nombre d'entre eux ont été journalistes pour Libération. Nous allons démontrer qu'à l'instar des pétitions pro-pédophiles, certains numéros de la revue Recherches n'ont pas été assumés.

Il existe 49 numéros de la revue Recherches diffusée entre les années 1966 et 1983 via le CERFI. Felix Guattari, psychanalyste, était le directeur de publication de la revue Recherches, dont les thèmes étaient en relation avec la sphère sociale et le cadre institutionnel. Felix Guattari a été l'un des grands pétitionnaires faisant la promotion de la liberté sexuelle et de la révolution (homo)sexuelle fin des années 1970 et début 1980.12

En survolant le site web des éditions Recherches nous pouvons découvrir ou redécouvrir brièvement le contenu de chaque numéro à travers une brève fiche de présentation répertoriant tous les numéros ou presque...

Le site offre la possibilité de se procurer n'importe quel numéro, pour cela rendez-vous sur la fiche d'informations du numéro désiré afin de consulter les informations relatives à son contenu. Pour chaque numéro nous avons des renseignements basiques tels que le titre, les participants, parfois un court extrait descriptif, et le sommaire. Une seule fiche de présentation diffère des autres, celle du numéro 12, elle est la seule à ne pas offrir un sommaire pour éclairer le lecteur sur le contenu de ce numéro polémique. La liste des auteurs est également incomplète, le site ne mentionne que Guy Hocquenghem, Michel Cressole, Anne Querrien et Christian Hennion. Nous avons déjà ici trois journalistes de Libération.

Le numéro 12 a été publié en 1973, environ 200 pages, avec pour titre :« Trois milliards de pervers : Grande encyclopédie des homosexualités ». Le chapitre IV de 32 pages signé Guy Hocquenghem, et titré « Pédophilie », a été entièrement censuré.

La liste complète des participants au numéro 12 :
Gilles Deleuze, Michel Foucault, Jean Genet, Felix Guattari, Daniel Guérin, Guy Hocquenghem, Jean-Paul Sartre, Jean-Jacques Lebel, Jean-Pierre Duteuil, Cathy Bernheim, Gilles Chatelet, Fanny Deleuze, Catherine Deudon, Laurent Dispot, Alain Dorison, Pascal Faurel, Jean-Marie Genet, Roland Gengenbach, Rémy Germain, Pierre Hahn, Christian Hennion, Georges Lapassade, Georges Marbeck, Marie-France, Christian Maurel, Vera Memmi, Marc Pierret, Michèle Pierret, Michel Pont, Anne Querrien, Marc Raynal, Christian Revon, Alec Sandra, Josy Thibaut, Gilbert Eymard.13


Un autre numéro a été entièrement censuré par les éditions Recherches au début des années 1980. Il est devenu très difficile de se le procurer autrement que par le biais d'une librairie spécialisée ou auprès des collectionneurs. Là encore, plus de 200 pages abordant la pédophilie et dont l'un des contributeurs a été condamné à un an de prison pour des faits en relation avec la pédophilie.

Le numéro 37 est carrément absent du site des éditions Recherches, il n'existe pas, aucune fiche entre le numéro 36 et 38, il ne faut donc pas espérer y trouver un quelconque sommaire. En revanche, après quelques minutes de recherche, nous pouvons trouver un lien inscrit en petites lettres : à propos du numéro 37. Ainsi nous apprenons sommairement les motifs de la censure : « L’équipe gestionnaire de la revue après les années 80 a estimé que ce numéro devait être retiré du catalogue ». Cela ne relève t-il pas d'une démarche négationniste visant à empêcher la production d'un travail pertinent et documenté par les chercheurs en sexologie ? Nous avions là encore plus de 200 pages vantant « l'amour des enfants et des adolescents » alors que seuls les parents sont en position d'offrir de l'amour à leurs enfants car c'est leur rôle. Les choses simples sont parfois les plus inaccessibles pour les personnes confuses et déviantes. L'éditeur, dans sa volonté de censure, se permet encore d'associer la pédophilie, qu'il désigne soigneusement par « pédérastie », à « l'amour des enfants et des jeunes », un peu à la manière d'un Gabriel Matzneff dans un article du Monde intitulé l'amour est-il un crime ? Il ne s'agit en aucun cas d'amour mais de relations sexuelles. La censure du numéro 37 peut aussi s'expliquer par l'improbable participation d'un pédophile condamné : Gilbert Villerot.
Les participants au numéro 37 sont :
Jean Danet, André Dumargue, Bernard Faucon, Jean-Luc Hennig, Luc Rosenzweig, Guy Hocquenghem, Gabriel Matzneff, Jean-Jacques Passay, René Schérer, Gilbert Villerot.


Qui est Gilbert Villerot ?

Gilbert Villerot eut le privilège de pouvoir s'exprimer dans les colonnes de Libération, à la fois sur son expérience en prison et au sujet de sa relation avec un garçon de 11 ans à Alençon.14 Il a été condamné à un an de prison pour pédophilie. Nous pouvons découvrir la prose de Gilbert Villerot qu'il partage avec ses pairs dans le numéro 5 de la revue PAN magazine, éditée par Spartacus.15 Gilbert Villerot était en relation directe avec le réseau pédophile international car il côtoyait Spartacus. Il était aussi et surtout le fondateur du Groupe de recherche pour une enfance différente (GRED). Le GRED est le premier lobby pédophile français né en 1979. Une période charnière pour le mouvement gay puisque l'Internationale gay (IGA) a été créé en 1978 et deux ans plus tard le mouvement pédophile infiltrait l'IGA en obtenant la création d'un groupe de travail dédié à la pédophilie. L'ensemble était chapeauté par l'Internationale Pédophile (IPCE) qui rassemblait toutes les associations pédophiles. Le GRED était membre de l'IPCE ainsi que le Centre du Christ Libérateur du pasteur Joseph Doucé. Cela constitue une partie de l'histoire non relayée par le mouvement LGBT alors qu'elle marqua l'éclosion de leur lobby via l'I(L)GA.


Gilbert Villerot > milieu intellectuel français incluant des pédophiles, des activistes, des psy, des écrivains ou des journalistes.
Gilbert Villerot > GRED > Spartacus
GRED > CCL > IPCE > I(L)GA
Gilbert Villerot > Jean-Luc Hennig > Guy Hocquenghem > Libération


Gilbert Villerot était la vedette du numéro 37 de Recherches, un pédophile condamné, un expert de la pédophilie qu'Alfred Kinsey aurait interviewé avec grand plaisir. Gabriel Matzneff est un virtuose de la pédophilie, jamais inquiété ou presque par la justice. Une seule plainte, celle d'un père outré suite à son passage télévisé chez Bernard Pivot en 1975. Ce père de famille indigné avait osé importuné sa sainteté « philopède », à une époque où ces personnes affirmaient que tout le monde tenait le même discours scabreux sur les enfants. Puis il fut interpellé dans l'affaire du Coral au mois d'Octobre 1982 pour un interrogatoire de quelques heures. Guy Hocquenghem, l'égaré qui a trouvé un sens à sa vie en devenant une figure de proue du mouvement gay, a lui aussi été formé à l'école de la perversion. Dès l'âge de 15 ans il a été l'amant de René Schérer, un grand intellectuel pédophile, tandis que Matzneff a été un proche d'Henry de Montherlant, un autre pédophile. Jean-Luc Hennig est une sorte de mystère, mais son ombre plane autour de la pédophilie, les pétitions il signa, les pamphlets pro-pédophiles il publia, et Christian Hennion en relation avec le jeune Frank Demules il protégea. Tout cela peut paraître choquant mais vérifiable à travers les œuvres et les correspondances d'hommes comme André Gide (1869), Henry de Montherlant (1895) et Roger Peyrefitte (1907).

En bonus voir le numéro 26 de la revue Recherches écrit quasi-entièrement par Judith Belladona, intitulé « Folles femmes de leurs corps, prostituées », avec la participation de Guy Hocquenghem et René Schérer sur le sujet passionnant de la « prostitution des jeunes garçons ». L'auteur Judith Belladona est une ancienne strip-teaseuse et signataire à l'aveuglette de la première pétition pro-pédophile, en soutien aux inculpés dans l'affaire de Versailles.

Ces personnes n'assument pas leurs écrits ni leurs actes mais trépignent quand ils sont légitimement la cible de la censure ou de procédures judiciaires.16 Des hommes se servant de leur statut pour manipuler et séduire des enfants, comme l'écrivain Gabriel Matzneff, incapables d'avoir des relations sexuelles normales et stables avec un adulte. Un écrivain qui s'est directement inspiré de ses expériences sexuelles avec des mineur(e)s consentant(e)s pour faire carrière. L'ignominie incarnée. Et certains osent encore appeler cela de l'amour et de la littérature ? Gabriel Matzneff a sublimé la pédophilie à travers sa plume, en multipliant les relations sexuelles avec des jeunes filles de moins de 16 ans, et des jeunes garçons, parfois en même temps. Et pour cela il fut récompensé.

Est-ce que le contexte de l'époque pouvait justifier le ton militant de Libération pour évoquer la pédophilie ? Est-ce que les affaires de mœurs sont tabous au point de ne connaître qu'une manière de les traiter, par la désinformation et la caricature ? Nous allons en découvrir plus en prenant connaissance d'une sélection d'articles publiés ces vingt dernières années par Libération. Des constatations qui mènent à conclure que ce journal n'a jamais condamné fermement et explicitement la pédophilie ainsi que toutes les personnes qui en ont fait la promotion.


Sarkozy et ses amis « pédophiles » de Libération

L'histoire qui va suivre met en scène l'ancien président Nicolas Sarkozy et des journalistes lors d'un échange en off. Une anecdote relayée par le fameux journal libertaire et une perche idéale pour dénoncer l'hypocrisie de Libération. Avec le recul cette anecdote doit faire rire bon nombre de français, surtout ceux qui connaissent l'historique de Libération, c'est pourquoi nous ne pouvions passer outre. Car ce fut un comble de voir Libération aux premières loges de ce non-événement.

Le « off » est un échange informel dont les informations ne sont pas destinées à être publiées. Brisez une règle journaliste aussi élémentaire dans le seul but de produire une information sensationnaliste nous ramène à la belle époque libertaire de ce journal. Le off implique un devoir de réserve en matière journalistique, et cela les journalistes de Libération l'ont ignoré dans le seul but de vendre une polémique inutile. Il existe également une autre règle officieuse dans la pratique professionnelle. En effet un propos en off ne mettant pas en péril la sécurité nationale et ayant un réel intérêt peut-être publié avec la mention « source élyséenne », sans l'attribuer nominativement à Nicolas Sarkozy. Or les mots de Sarkozy n'avait pour le moins aucune importance.

Ce qui n'était qu'un échange informel en off s'est retrouvé à la Une de Libération le 24 novembre 2010, incluant la diffusion sur leur site web de l'enregistrement sonore de la rencontre avec le président Sarkozy. Nous sommes alors le 19 novembre 2010, à Lisbonne, en déplacement pour un sommet de l'OTAN. Les journalistes interrogent en « off » le président Sarkozy sur l'affaire Karachi. Le comportement du président Sarkozy se voulait critique à l'égard des journalistes, il leur reprocha de ne pas vérifier leurs informations et de porter des accusations sur la base d'aucun élément probant.

Sarkozy rappela aux journalistes présents qu'il n'avait jamais été « trésorier de campagne d'Edouard Balladur » ou « directeur de la campagne de Balladur » comme l'avait été écrit certain de leurs confrères. Le président Sarkozy s'est exprimé sur un ton naturellement sarcastique pour signifier sa lassitude vis-à-vis de l'attitude de la presse à son égard. Mais face au comportement mutique de ces journalistes, le président Sarkozy insista, cette fois-ci en illustrant sa réflexion avec une démonstration par l'absurde, faisant appel à la pédophilie. Quelle erreur, non seulement les journalistes continuèrent à jouer aux benêts mais ils décidèrent d'en faire une histoire ! Le journal Libération a été le plus prompt à développer autour de cette polémique en off montée en épingle.

Peu avant sa première référence à la pédophilie, il le fera à trois reprises, le président Sarkozy rappelait ceci aux journalistes : « c'est en off ce que je vous dis ». Puis il déclara : « J'ai rien du tout contre vous [...] il semblerait que vous soyez pédophile. J'en ai l'intime conviction. Les services. De source orale. Pouvez-vous vous justifier ? » La réponse du journaliste ne pouvait être qu'une simple dénégation face à cette accusation gratuite. La démonstration édifiante de Sarkozy ne l'a pas été pour tous les témoins de la scène, visiblement vexés dans leur amour propre, au point d'en faire un article.


Voici plusieurs articles évoquant ce sujet, la plupart d'entre eux associent les termes « journalistes » et « pédophiles » dans leur titre sauf le journal du Monde, le plus modéré parmi les autres quotidiens nationaux qui ont dans leur grande majorité suivie la ligne tracée par le journal Libération.


  • Titre : Sarkozy à des journalistes : « Amis pédophiles, à demain » par Michaël Hajdenberg
  • Titre : Journalistes « pédophiles » : Quand Sarkozy dérape par Bruno Jeudy
  • Titre : Sarkozy aux journalistes pédophiles
  • Titre : Sarkozy et les journalistes pédophiles : l'enregistrement a été mis en ligne
  • Titre : Journalistes pédophiles : l'audio des propos de Sarkozy
  • Titre : C'était du ''off'' par Franck Nouchi
  • Titre : Journalistes ''pédophiles'' : un off qui fait encore des vagues


Focus sur Libération

C'est le journal Libération qui a pris l'initiative de rendre officiel l'enregistrement sonore du point presse off du président Sarkozy lors de son déplacement à Lisbonne (durée environ 10 minutes), mis en ligne par David Dufresne.17

  • Titre : Karachi : Quand Sarkozy dérape face à des journalistes via AFP
  • Titre : Douteux, édito de Laurent Joffrin
Extrait significatif de cet édito signé Laurent Joffrin : « On quittera alors le domaine des procès injustes et des comparaisons outrancières ». Laurent Joffrin a intégré la rédaction de Libération dès 1981 alors comment a t-il pu instrumentaliser une anecdote relative à la pédophilie ? Il eut été intéressant d'entendre Laurent Joffrin nous dire combien de procédures judiciaires le journal Libération a t-il remporté sur les neuf inculpations pour outrages aux bonnes mœurs dont il a été la cible en 1979 ? Sans ironie, ce qui est outrancier ce n'est pas l'analogie de Nicolas Sarkozy mais la désinformation érigée comme principe journalistique ou comment confondre le potin sensationnaliste avec de l'information. Laurent Joffrin s'est aussi distingué en 2013 dans l'affaire du « Iacub-DSK gate ». Là encore nous avons pu admirer tout le professionnalisme du personnage et son sens de l'éthique ou du journalisme outrancier.

  • Titre : ''Sans rancune, le pédophile ?'' de David Dufresne
    Une retranscription écrite sélective et non exhaustive des échanges entre Sarkozy et les journalistes, incluant les trois pics sur la pédophilie.
  • Titre : Sarkozy, confidences jusqu'à l'outrance, de Nicolas Cori, Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Il fallait au moins trois cerveaux chauffés à bloc pour réussir à élucider le mystère du « Sarkophilegate ». L'équipe était composée par trois grands reporters du non moins grand Libération, voici le trio dantesque : Cori/Garrigos/Roberts. Que nous apprennent ces trois mousquetaires ? Absolument rien puisqu'il n'y avait aucune information. En revanche c'est un comble de constater que le journal ayant la réaction la plus épidermique aux déclarations de Sarkozy soit Libération. Le seul journal français qui a été un relais de propagande privilégié pour les pédophiles tout au long de son histoire. Avec cet article nous aurions plus clore le débat sur ce non-événement mais c'était sans compter l'importance de cette affaire pour Libération. Ainsi, deux semaines plus tard, le journal faisait appel à l'analyse d'un psychanalyste pour évaluer le comportement du Président Nicolas Sarkozy.

  • Titre : Anatomie d'un passage à l'acte, de Patrick Declerck
L'intervention des « trois mousquetaires » a semblé insuffisante pour résoudre cette affaire d’État, c'est pourquoi Libération engagea les services d'un psychanalyste pour discréditer Nicolas Sarkozy. Et comme tout le monde le sait, le grand inspirateur de la psychanalyse est Sigmund Freud, l'homme à qui nous devons tout, celui qui analysa les rêves, découvrit l'hystérie, la névrose, ou encore la psyché de l'individu et ses plusieurs niveaux de conscience. La psychanalyse est pourtant une jeune discipline, vieille d'un siècle, alors que l'homme a des millions d'années d'existence et autant d'expériences différentes. Bref, Sigmund Freud était un manipulateur, un accro à la cocaïne et un homme rompu au secret dont le profil est à lui seul un cas psychanalytique. Sigmund Freud consacra également une partie de son temps à étudier la sexualité aussi bien chez l'adulte que chez l'enfant, en théorisant sur les différents stade de développement psycho-sexuel chez l'enfant. Il en a relevé cinq différents qu'il classifia de la manière suivante : le stade oral, le stade anal, le stade phallique, la période de latence et le stade génital. Le stade qui nous préoccupe est celui de la période de latence chez l'enfant, à partir de 7 ans jusqu'à l'adolescence. Peu importe l'exactitude de l'âge, c'est un détail, nous cherchons à vérifier la cohérence du propos. Pour Freud ce stade de développement correspond à la mise en veille durant quelques années de toutes les activités sexuelles chez l'enfant. Or un autre grand chercheur est venu contredire ce postulat freudien, ce n'est autre que le docteur Sexe, qui d'autre excepté Alfred Kinsey le pro-pédophile pouvait arriver à pareille conclusion ? L'auteur des deux rapports sur le comportement sexuel de l'homme et de la femme, publiés respectivement en 1948 et 1953, est à l'origine de la révolution homosexuelle, abusivement connu comme sous l'appellation de révolution sexuelle. Dans son premier rapport il a consacré un chapitre à la sexualité infantile, les résultats ont été obtenu par des pratiques pédophiles assistées par le docteur Kinsey. Il a démontré (interprété) que l'être humain, dès la naissance, soumis à un stimuli répondait par une « activité sexuelle » comme l'énonce Alfred Kinsey. Peu importe là aussi ce que nous en pensons car, à l'instar de Freud, Kinsey est la référence en sexologie. En réalité le stimuli engendre une « activité », la qualifier de sexuelle est une interprétation propre au docteur Sexe. Cette digression était nécessaire pour rappeler qu'un psychanalyste se nourrit de Freud et un sexologue du kinseyisme.

Revenons à notre psychanalyste engagé par Libération pour décrypter le comportement du Président Sarkozy face aux assauts répétés et impertinents de plusieurs journalistes. Les observations formulées par le psychanalyste sont concentrées autour de Nicolas Sarkozy. Vouloir analyser un phénomène sans son principe réactif relève de la malhonnêteté intellectuelle. D'autant plus quand ce choix discutable est conditionné par la demande tacite d'un journal, non par des critères objectifs servant l'analyse. Ainsi le Président nous est présenté comme étant l'agresseur et les journalistes ses victimes. Partant de cette pirouette scénaristique le psychanalyste tombe ensuite dans l'excès d'interprétation. Pour cela il a amplifie l'importance du comportement de Nicolas Sarkozy et dénature ses déclarations en éludant le motif qui l'a mené à accuser un journaliste de pédophilie.

Voici ce que nous déclare le docteur Patrick Declerck, il s'interroge tout d'abord sur la définition d'un pédophile « Qu'est-ce en effet qu'un pédophile ? » Le docteur Declerck répondant à sa propre interrogation : « Quelqu'un qui s'attaque aux enfants pour les souiller, les violer souvent, les tuer parfois ». Or, selon le psychanalyste, en employant le terme pédophile le Président Sarkozy a réalisé un coup double, insultant à la fois le journaliste d'être « un pervers sexuel » et « un assassin ». Ensuite le docteur s'enlise littéralement dans une tentative désespérée de surenchère afin de donner plus de relief à son analyse. C'est un échec. Son article peut se résumer à travers la formulation suivante : « confronté à un danger possible, le fonctionnement psychique du Président rapidement se désorganise ». Mais c'est effrayant ! Le Président perd la boule ! Sarkozy rime avec folie ! Il serait incapable de supporter la pression et succomberait rapidement à ses pulsions. La preuve, il injurie des journalistes en les assimilant à des pédophiles sans preuves !

Et voici comment Patrick Declerck inversa les données de l'équation faisant de l'arroseur arrosé, et cela à travers le seul journal qui aurait dû rester discret concernant cette joute verbale. En effet le journal Libération s'est entêté à vouloir faire passer le Président Sarkozy pour une personne instable et injurieuse à la suite de cet échange en off. Les propos du Président Sarkozy ont vraiment dû heurté la sensibilité des journalistes de Libération pour avoir pondu six articles sur ce non-sujet.

Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde, était présent lors du briefing de Lisbonne et il a estimé qu'il n'y avait pas matière à produire un article. Il s'est expliqué sur son blog au sujet de cet épisode : «Il a parlé, comme il le fait toujours, y compris dans ses conférences de presse, en prenant à partie les journalistes qui le questionnaient. Rien de neuf ni de caché pour le lecteur. Sur le fond, non plus, le briefing n'apportait rien de nouveau. Le Monde est entré dans cette réunion en en acceptant les règles fixées d'avance. Nous nous sommes fixé pour ligne de conduite de toujours publier les informations et faits précis communiqués par le président, même en ''off'' dans le cas d'espèce, il n'y avait pas d'information ».

De plus, les journalistes de Libération manquent-ils de sagesse au point d'ignorer que tout au long de son histoire, leur journal a soutenu une ribambelle de pédophiles ? Des pédophiles condamnés comme Jacques Dugué, Gérard Roussel ou Claude Sigala. Sont-ils ignorants au point de n'avoir jamais entendu parler de Franck Demules au service de Carla Bruni depuis 1999 ? Cette même année décédait Christian Hennion le pédophile de Franck Demules, honoré par Serge July dans les colonnes de Libération. Pourtant Christian Hennion a été journaliste pour Libération entre 1975 et 1995, difficile de l'ignorer. Ces mêmes journalistes ignorent-ils aussi que Carla Bruni est mariée avec Nicolas Sarkozy depuis 2007 ? Alors peut-être que le Président Sarkozy s'est laissé aller à cette saillie gratuite car il avait pris connaissance par le biais de sa femme de l'histoire sordide de Franck Demules avec Libération.

Christian Hennion fut le tuteur de Frank Demules, il avait obtenu la garde partagée de l'enfant suite à une décision du Juge des Enfants. En apprenant la relation que son fils entretenait avec son tuteur, la mère avait déposa une plainte contre Christian Hennion pour détournement de mineur. Puis la majorité de Frank Demules se profilant à l'horizon, le pédophile Christian Hennion se désintéressa de sa victime. Cet ancien journaliste de Libération est mort en 1999 d'une attaque cérébrale, pas étonnant vu les défaillances cognitives du personnage.18 Sa rubrique nécrologique a été signé par Serge July dans un grand exercice de négationnisme et d'apologie de la pédophilie par omission.

Au regard de l'historique du journal Libération, il était véritablement indécent de voir ces journalistes s'offusquer des déclarations de l'ancien Président Sarkozy. L'évocation de la pédophilie a semble t-il ravivé une vieille plaie toujours béante au sein de la rédaction de Libération. Mais leur réaction fut un véritable parangon de cynisme.


Articles de Libération sur la thématique pédophile

Voici une sélection de six articles publiés par le journal Libé entre 1999 et 2018. Tous abordant la pédophilie, dont deux qui se veulent une approche critique et transparente du sujet, chacun pourra admirer la pertinence du propos :


Titre : Mort de Christian Hennion, « ancien » de Libération, Serge July, 31 août 1999.

Un article signé par le grand manitou du journal, il s'agit d'une rubrique nécrologique en l'honneur du défunt pédophile Christian Hennion. Jusqu'à la mort de son employé, Serge July n'avait rien laisser transparaître de son secret de polichinelle. Et il ne dévoila rien de plus en retraçant le parcours de ce pédophile, depuis son arrivée au sein de Libération en 1975 jusqu'à son départ en 1995. Il nous rappelle que Christian Hennion a été successivement « éducateur, instituteur, infirmier à la clinique La borde dirigée par Jean Oury et Felix Guattari ». Il participa activement au FHAR en compagnie de Guy Hocquenghem et Daniel Guérin. Rien de plus, rien de moins, mais déjà fort suffisant. Serge July n'aura pas soufflé un mot sur la relation entretenue par Christian Hennion avec le jeune Frank Demules. Cette relation entre un adulte et un mineur était doublement problématique puisque Christian Hennion était aussi le tuteur de Frank Demules.

A quel moment une vérité doit-elle se faire connaître ? Pour Serge July, sans doute au moment de la parution d'un livre, c'est plus rentable, comme celui dont il a été l'auteur seize ans après cette rubrique nécrologique. En 2015 il évoquait noir sur blanc Christian Hennion comme étant un pédophile, cela de la manière la plus banale qui soit. Il nous aurait parlé d'un cinéphile ou d'un américanophile, cela n'aurait fait aucune différence.19




Titre : Libé en écho d'un vertige commun, par Sorj Chalandon, le 23 février 2001.

Précision sur l'auteur de cet article, Sorj Chalandon a été journaliste pour le journal de 1973 à 2007, de sa création, en passant par l'épopée libertaire, il a quasiment tout traversé. Son article est une réponse à un éditorial de Jean-Claude Guillebaud20 publié par Sud-Ouest, évoquant les années 1970 et la pédophilie en ces termes : « Des crétins dans le vent allaient jusqu'à vanter la permissivité en ce domaine, sans que cela ne suscite beaucoup de protestations. Je pense à ces écrivains qui exaltaient dans les colonnes de Libération ce qu'ils appelaient « ''l'aventure pédophile'' ».

Dans son article Sorj Chalandon adopte le compromis suivant : soutenir à la fois ses anciens collègues et les victimes de pédophilie. En résumé il se fait l'avocat du diable et de sa propre maison avec un soupçon de démagogie. Il est formidable de voir un homme soutenir les pédophiles et leurs victimes en même temps, un grand coup du chapeau à ce monsieur Chalandon multi-récompensé. Cela nécessite une certaine dose de courage, de convictions et d'honnêteté pour dénoncer ses anciens collaborateurs, autant de qualités dont ce journaliste s'est montré dépourvu. Tout comme Serge July il protège avant tout sa propre boutique.

Ainsi Libération ne serait que « l'écho particulier d'un vertige commun » d'une autre époque, sous le fallacieux prétexte qu'il eut été « interdit d'interdire ». Ceci était l'essence même du contexte anarchique et de l'épopée libertaire des années 1970. Dans un effort de transparence, Sorj Chalandon évoque succinctement les pétitions pro-pédophiles dont celle de l'année 1977. La première dans le cadre de l'affaire de Versailles fut relayée par de nombreux journaux dont Le Monde et Libération.

Mais la comparaison entre ces deux journaux s'arrête ici ou presque car certains ergoteront sur la présence de Gabriel Matzneff en tant que chroniqueur du Monde pour démontrer l'existence d'un « vertige commun ». Mais en 1976, déjà, le courrier des lecteurs adressé au Monde était très critique à l'égard de Gabriel Matzneff.21 Cela nous indique que ce « vertige commun » était limité au seul milieu intellectuel parisien. De plus Gabriel Matzneff a été mis à la porte peu après son interpellation dans l'affaire du Coral au mois d'Octobre 1982. Tandis que Libération conservait dans ses effectifs Christian Hennion, un autre pédophile qui n'hésita pas à faire travailler sa victime, Frank Demules, au sein même de Libération. Sans parler du cercle Hennig impliqué dans de nombreuses publications pro-pédophiles tout comme Gabriel Matzneff. Seule différence, ce petit monde a survécu et a perduré au sein de Libération contrairement au virtuose pédophile du Monde. Le vertige commun s'arrête ici entre ceux qui ont toujours su faire preuve de discernement en condamnant fermement ces mœurs déviantes, ceux qui ont réagi rétroactivement en excluant Gabriel Matzneff et ceux qui n'ont eu de cesse de soutenir la pédophilie comme Libération.

Enfin cet article nous confirme que certains intellectuels ont signé des pétitions sans lire leur contenu comme l'écrivain Philippe Sollers. Toutes ces personnalités avaient et ont toujours pignon sur rue, le monde leur mange dans la main. L'article de Sorj Chalandon argumente sur le contexte mais il ne dénonce rien de compromettant sur son précieux journal, tous ces collaborateurs sont épargnés. Pas un mot sur Jean-Luc Hennig, obsédé par la question sexuelle, Copi et sa Libérett', Guy Hocquenghem le propagandiste, Christian Hennion le pédophile, et bien d'autres...

Autant de personnes intouchables, des « intellectuels » qui semblent méconnaître la manière de mettre leur talent au service d'un noble idéal, de la vertu, de la moralité et de l'intérêt collectif, afin de donner un sens à leurs actions. Cela ne semble pas figurer parmi les prérogatives de ces anarchistes qui prônaient la dérive sociétale massive dans tous les domaines, autrement dit le laxisme. Plus de prison, plus de psychiatrie, une école alternative, la légitimation de tous les déviances sexuelles, c'était le programme, le contexte de l'époque. Le courant anti-psychiatrique était incarné par des personnes comme Jean-Paul Sartre, Felix Guattari et David Cooper. Ce dernier est le signataire d'une pétition réclamant la libération des trois inculpés dans l'affaire du Coral en 1982. S'il devait y avoir un seul vertige dans cette histoire, il serait celui que ressent toute personne en prenant connaissance de certaine réalité volontairement cachée par ceux qui sont nos yeux et nos oreilles : les journalistes. Un vertige étourdissant auquel Libération n'est pas étranger.



Titre : Soupçonné de pédophilie, un instituteur se suicide, par Haydée Sabéran, 12 février 2002.

Après avoir été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour « atteintes sexuelles sur mineurs de 15 ans », Jean-Marc Devred, un instituteur âgé de 57 ans soupçonné de pédophilie, s'est suicidé par balle.22 Les faits se sont déroulés à l'école élémentaire catholique de Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, de Valenciennes. Plusieurs enfants avaient dénoncé les pratiques de cet enseignant maltraitant. Pendant sa garde à vue « l'instituteur aurait reconnu les faits » selon la journaliste Haydée Sabéran. Les médias ne se sont guère épanchés sur ce faits divers car le suicide du suspect a automatiquement mis un terme à l'investigation. Cette histoire peu concluante laisse planer un certain doute. Rendez-vous compte le suspect s'est suicidé, il était peut-être innocent, nous ne le saurons jamais...

Le sentiment qui se dégage à la lecture de cet article est mitigé puisque nous avons l'impression que l'instituteur s'est suicidé par désespoir face aux fausses accusations dont il était la cible. Le ton employé au conditionnel ne fait que renforcer cette forte impression d'incertitude. Le principal dénonciateur, l'enfant par qui le scandale s'est déclenché, nous est présenté par la journaliste comme étant perturbé. C'est malheureusement souvent les plus fragiles qui sont la cible de pervers, nous sommes là en plein truisme voire pléonasme. En effet cet enfant rencontrait des « difficultés scolaires » et il était suivi par une psychologue depuis l'âge de ses sept ans.23 L'auteure oppose ainsi un enfant prétendument « instable » à un homme qui s'est suicidé à cause des soupçons que cet enfant faisait peser sur lui. Le choix éditorial de traiter sous cet angle cette information, relative à une affaire de pédophilie, se dresse contre la parole des victimes qui désireraient s'exprimer puisqu'ils pourraient potentiellement entraîner la mort par suicide de leurs bourreaux.



Titre : Le goût du sperme du diable, par Marcela Iacub, le 16 novembre 2004.

L'auteure de l'article s'efforce de railler ligne après ligne la supposée existence de réseaux pédophiles en usant de fugaces références et de raccourcis. Voici le décryptage de cette impertinente caricature. L'auteure invoque les affaires d'Outreau et de Dutroux comme des arguments d'autorité. Ces deux affaires ont été interprété par les médias dominants, et par ricochet gravées l'imagerie collective, comme étant la preuve de la non-existence de réseaux pédophiles. Mais également que les témoignages des victimes pouvaient être fantasmés. Sans polémiquer sur la pertinence de ce point de vue, donnons raison à cette journaliste pratiquant la fainéantise intellectuelle mais posons-nous une autre question. Peut-on tirer pareilles conclusions à partir d'une ou deux affaires judiciaires ? Deux affaires pédophiles, seulement deux, suffisent-elles à dresser une matrice pour toutes les autres ? Que dire du réseau Spartacus, de l'affaire Dugué, le Coral, le scandale du CRIES dans une antenne de l'UNICEF, le réseau Toro Bravo 1, 2 et 3,24 Zandvoort, les Tournelles ou L'Ecole en bâteau ? Cela n'existe pas ?

Sur sa lancée, après un bel effort, Marcela Iacub poursuivait en s'apitoyant sur le sort : « des dizaines de pauvres gens qui sont accusés d'appartenir à des réseaux de ce type ». Mais combien sont laissés libres comme Christian Hennion ou Gabriel Matzneff ? Quant à sa charge sur les témoignages fabriqués par les enfants ou obtenus sous la contrainte par les forces de police, rien n'est plus méprisant et décourageant pour les potentielles victimes d'abus sexuels que d'avoir à subir la double peine, celle d'avoir été abusé puis intimidé pour avoir témoigné. De plus ces deux arguments ont été largement employé par les pédophiles du PAN magazine et leurs verbiages paranoïaques en référence au triptyque PressePolitiquePolice.25 Une personne vertueuse s'attarderait plutôt sur la souffrance des victimes, à savoir les enfants, plutôt que sur le bien-être de leurs bourreaux. Visiblement Marcela Iacub préfère les bourreaux sexuels, les hommes comme DSK par exemple.

Marcela Iacub évoque ensuite une époque aux États-Unis, située selon elle entre 1984 et 1994, et qui aurait été le symbole d'une lutte hérétique contre la pédophilie. Son objectif est identique, démontrer la bêtise de ceux qui ont osé parler de l'existence de réseaux pédophiles. Mais de quoi parle l'auteure au juste ? A quoi peuvent bien correspondre ces deux dates ? Le lecteur est-il omniscient pour décoder Marcela Iacub ?

L'année 1994 semble un choix pertinent même si l'auteure ne l'explique pas correctement. En revanche le choix de l'année 1984 reste inexplicable car il ne symbolise rien, excepté un désir de tronquer la chronologie.

L'année 1994 a été marqué par la controverse pédophile de l'ILGA/ONU que Marcela Iacub ne détaille pas puisque cela aurait immédiatement dénaturé toute son argumentation. Ensuite pour démontrer que 1984 est un choix chronologiquement impertinent, il suffit d'invoquer la piste Jacques Dugué qui entretenait une correspondance avec un américain du nom d'« Henry Johnson ». C'est le célèbre inspecteur Lloyd Martin qui avait mis les forces de police française sur la piste Dugué en 1978. Tout à coup la chronologie de Marcela Iacub prend un sérieux coup de massue. Le même officier, Lloyd Martin, avait déjà été dans le coup pour l'arrestation du pédopornographe Guy Strait en 1973. En matière de réseau, une autre affaire pédophile, sur l'île de North Fox située sur le lac Michigan, entre 1975 et 1977, nous mène directement à l'apex du réseau international pédophile : Spartacus créé en 1970. Et puis, déjà en 1979, le journal Le Monde évoquait l'existence d'un réseau pédophile français dans un article intitulé La France n'est plus épargnée par le " baby porno ", signé Bertrand Le Gendre. Marcela Iacub semble clairement méconnaître son sujet mais que nenni continuons la lecture.

Après avoir renié l'existence de réseaux pédophiles, méprisé la parole des victimes, Marcela Iacub enfonçait le clou en nous contant une grotesque fable dans laquelle le diable, Satan ou Lucifer, jouerait un rôle. Elle cherchait clairement à ridiculiser les tenants de la théorie de l'existence de réseaux pédophiles en restant floue, inexacte et sarcastique. Comment ne pas rire à la lecture de cet article ? Toujours est-il que Marcela Iacub semble fort émue par le « sperme » qu'elle évoque à plusieurs reprises. Une bien étrange manière d'édulcorer un article évoquant la pédophilie, ajouté à cela la présence du diable, vous avez un cocktail des plus sensationnaliste à l'instar du précédent « scoop » nous rapportant l'anecdote sur Sarkozy. Rappelons que tous les pédophiles n'ont pas nécessairement un penchant pour le mysticisme, la torture, les rituels ou le meurtre. Au contraire, ceux qui ont été membre d'un réseau pédophile avait des profils très singuliers et parfois détonant, milliardaire, intellectuel sur-diplômé ou pasteur.

Marcela Iacub semble véritablement obsédée par le sperme puisque dans « Belle et bête », son livre témoignage dépeignant sur son aventure avec DSK, elle écrit : « Tu as prétendu que tu étais prêt à donner ton sang pour la patrie quand en vérité tu te serais servi de cette patrie pour verser ton sperme inépuisable. Tu aurais transformé l'Élysée en une géante boîte échangiste ». Pour aboutir à l'écriture de cet ouvrage intime Marcela Iacub a été d'une perversité sans conteste avec DSK : « Il m'a fallu te faire croire que j'étais éprise de toi, que j'étais folle de toi », écrivait-elle dans un mail adressé à l'ancien patron du FMI. Son aventure avec DSK ne dura que sept mois, un temps suffisant pour la prise de notes et ainsi scénariser son futur livre.


Marcela Iacub est impliquée dans le Iacub-DSK gate, une affaire dans laquelle elle fut finalement condamnée en 2013 pour atteinte à la vie privée. L'avocat de Dominique Strauss Kahn, Maître Henri Leclerc déclara : « Laurent Joffrin condamne la presse de caniveau mais il devient la presse de caniveau ».26

C'est un e-mail dévastateur écrit par Marcela Iacub et adressé à DSK qui l'a conduit à sa perte. Cet e-mail est d'autant plus dommageable qu'il la discrédite en tant qu'individu et journaliste. Ce courrier électronique d'une couardise rare se ponctuait ainsi : « Je te demande d'effacer ce mail. Je ne veux pas ajouter cet aveu au problème terrible que j'ai en ce moment à cause d'eux. Ce ne sont pas des gens méchants mais un peu inconscients et fous ». Après la pédophilie érigée en droit par Libération, voici les manipulations perverses de l'une de leur journaliste prête à coucher avec un homme pour vendre une histoire.



Titre : A Marseille, le FN manifeste contre une exposition qu'il accuse de pédopornographie, par Stéphanie Harounyan, le 9 septembre 2015.

Cet article date de la fin de l'année 2015, autrement dit le présent. Là encore il est légitime de se demander de qui se moque Libération puisque l'auteure critique et condamne vertement ceux qui s'indignent de la tenue d'une exposition explicite à caractère pédophile, les assimilant tous à des partisans de l'extrême droite. L'organisateur de l'exposition « a beau expliquer que les travaux des artistes n'ont rien à voir avec de la pédophilie, l'emballement virtuel ne faiblit pas ».

Mais les explications et justifications de l'intéressé ne peuvent remplacer le poids des photos et le regard impartial d'une personne qui n'a aucun intérêt à promouvoir une telle exposition. Rien à voir avec la pédophilie disait-il ? Voici des clichés permettant au lecteur de porter son propre jugement sur ce phénomène artistique. Il est à noter que l'exposition était interdite au moins de 18 ans car cet art n'était visiblement pas destiné à tout public :


« De l'art pédophile » estimait Stéphane Ravier, élu Front National, « alors même que l'exposition - qu'il n'a pas vue - venait de fermer » relevait Stéphanie Harounyan, la journaliste de Libération. Un propos critique qui laisse supposer que l'auteur a vu l'exposition ou au minimum des clichés pour être en capacité de mettre en doute le constat de l'élu Front National. L'auteure de cet article a-t-elle vraiment vu les croquis de cette exposition pour se permettre de prendre fait et cause pour ces deux artistes ? Auquel cas c'est un comble, pas le premier ni le dernier concernant Libération.

Sur place des manifestants ont osé déployé une banderole avec le message suivant « La corde pour les pédophiles ». Puis les manifestants, emportés par la passion, chantèrent également le tube « Pierre Bergé, au bûcher ! » Voici le contexte d'une époque où la pédophilie est clairement combattue et dénoncée, non celui d'une époque où Libération pouvait titrer « Dugué s'explique » et faire la promotion des relations sexuelles entre enfants et adultes sans générer de vives réactions. Libération et la nostalgie des années 1970, s'en remettront-ils un jour ? La question mérite d'être posée étant donné leur persistance à ne pas condamner la pédophilie sans ambages.



Titre : Accusations scabreuses sur les réseaux sociaux : qu'est ce que le JeremstarGate ? par Fabien Leboucq, 17 janvier 2018.

Le scandale Jeremstar confirme la tendance évoquée tout au long de mon article alors que nous sommes en 2018. Voici des liens évoquant les développements de cette dernière affaire de mœurs dans le milieu du spectacle:

Jeremstargate acte 1 : déclenchement de l'affaire.
Jeremstargate acte 2 : news du mois de février 2018.



Oui Libération a été le temple médiatique de la pédophilie en France puisque le journal a recruté des militants qui ont produit un travail s'apparentant à du prosélytisme, non à du journalisme. Apologie, soutien, promotion de la pédophilie tout y est sauf la condamnation ferme et univoque de ce viol de l'enfance. Enfin quel est le journal en France qui possède une rubrique dédiée uniquement au lobby LGBT+ ?



Frank D.


Sources :

1Mai 68, l'héritage impossible, Jean-Pierre Le Goff, 2014.
2Habituellement appelée l'affaire de Versailles, jugée à la cour des assises des Yvelines, nous pouvons donc aussi trouver comme référence l'affaire des Yvelines comme dans la seconde pétition au mois de Mai 1977.
3Daniel Guérin a été l'amant de François Mauriac, un pédophile, et fut marié avec Marie Fortwangler, fille de la psychanalyste Christine Fortwangler, élève d'Anna Freud.Voici une liste d'écrits signés par Daniel Guérin (1904-1988) :
"Kinsey et la sexualité", Daniel Guérin, (Julliard, 1955)
"Essai sur la révolution sexuelle après Reich et Kinsey" (Belfond, 1969)
France Observateur : "Message de délivrance de Kinsey" (30 août 1956)
France Observateur : "Statistiques et sexualité" ; "Encore Kinsey" ; "Lettre de Daniel Guérin" (17 octobre 1957, reproduite dans Arcadie décembre 1957).
4Kinsey Crimes and Consequences The Red Queen and the Grand Scheme, Judith Reisman, 1998.
Kinsey, Sex and Fraud, The Indoctrination of a People, Judith Reisman, 1990.
5Libération : Les outrages de ''Libération'', Serge July et Jean-Luc Hennig, 1er mars 1979.
9 plaintes du parquet parisien contre Libération entre décembre 1978 et février 1979.
6Nouvel Observateur : Un agrégé révoltant, Gérard Petitjean, 10 février 1975.
La lecture à ses élèves du numéro 12 de la revue Recherches a fait scandale.
7Libération : Dans Libé, le club sandwich, Gérard Lefort, 4 mars 2013.
8Guy Hocquenghem.
9Libération : On a tué Dédé Baudruche, Jacquemard-Sénécal, 7 avril 1979.
10Libération : ''Libé'' en écho d'un vertige commun, Sorj Chalandon, 23 février 2001.
11Le Monde : M. Jean-Claude Krief a été entendu par le juge d'instruction, 25 octobre 1982.
12Pétition affaire de Versailles, 26 janvier 1977.
Pétition relative à la majorité sexuelle, 23 mai 1977.
Pétition du 13 mai 1978.
Pétition du 21 mai 1981.
Pétition de soutien aux inculpés du Coral, octobre/novembre 1982.
13Sommaire : Arabes et pédés. – Le sexe arabe. – La rue. – Vingt ans de drague. – Masturbations. – Le véhicule. – Paris est une fête. – Anna. – L'anti strip-tease de Marie-France. – Thierry-Dennis Lola Montès vous parle. – Pour en finir avec le massacre du corps. – Pédophilie. – Les culs énergumènes.
14PAN magazine, numéro 1, page 22, juin 1979.
Libération : ''Un an de prison pour pédophilie'', Gilbert Villerot, 29 et 30 mars 1978.
15PAN magazine, numéro 5, The Horizon Line, Gilbert Villerot, page 19, mai 1980.
16Voir sa contribution intitulée ''Le bridage subtil de la presse'' (1979).
17Le site arrêt sur images a sorti l'enregistrement une heure avant Libération.
18Libération : Mort de Christian Hennion, ''ancien de Libération'', Serge July, 31 août 1999.
19Dictionnaire amoureux du journalisme, Serge July, 2015.
20Journaliste également pour Le Monde et Le Nouvel Observateur. Il a également dirigé Reporters Sans Frontières.
21Le Monde : CORRESPONDANCE À propos de "l'amour est-il un crime ?'', 22 novembre 1976.
22Le Parisien : La polémique continue après le suicide de l'instituteur, Carole Sterlé, 19 février 2002.
23Il a élève dans la classe de cet instituteur à l'âge de sept ans et il s'est mis à parler des abus qu'il a subi à l'âge de 14 ans.
24Le réseau du CCL du pasteur Doucé puis Toro Bravo puis ADO71.
25Un complot mené par la police, la presse et la politique pour empêcher les pédophiles de vivre librement.
26Le Monde : Affaire DSK-Iacub : un mail qui jette le soupçon sur la "sincérité" de l'auteure, Pascale Robert-Diard, 27 févier 2013.
Le Monde : Affaire DSK-Iacub : des remous au "Nouvel Observateur" et à "Libération", Xavier Ternisien, 27 févier 2013.
Le Monde : Affaire Iacub-DSK : le procès de l’édition et de la presse, Pascale Robert Diard, 27 févier 2013.
27Le Monde : Pris à partie sur les réseaux sociaux, le snapchatteur et youtubeur Jeremstar s’explique, Alexandre Piquard et Martin Untersinger, 17 janvier 2018.
2820minutes : Affaire Jeremstar : Le chroniqueur visé par une plainte pour complicité d'agression sur mineur, H.B avec AFP, 24 janvier 2018.
Le Monde : Ce que l’on sait de l’affaire concernant l’entourage de Jeremstar, Pauline Croquet et Martin Untersinger, 26 janvier 2018.
29Youtube, sous réserve de suppression des vidéos, il suffit de taper comme mots-clés jeremstar babar babybel ou jeremstar snapchat.
30Né le 4 janvier 1987, il était majeur sur la vidéo, non mineur comme l'a faussement déclaré Raquel Garrido. Selon les experts de Jeremstar, la preuve qui permet de dater la vidéo est le fond sonore, une musique produite par Jeremstar entre 2009-2010.
31Le cyber agresseur porte le pseudonyme de Aqababe.
32Le Monde : Ce que l’on sait de l’affaire concernant l’entourage de Jeremstar, Pauline Croquet, Martin Untersinger et Morgane Tual, 26 janvier 2018.
33Le Monde : Jeremstar sur Snapchat, un univers délirant de pitreries, vulgarité et faux amis, Martin Untersinger (avec Pauline Croquet), 1er février 2018.

Commentaires

  1. Abû Tharr atteignit le plus haut degré de
    la moralité.

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  2. Islam de France no 6: Revue musulmane, p. 21-35, 1999.

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