Oscar et César, les prix de la propagande 2018 sont....


Au mois de mai 1986, sortait au cinéma un film devenu culte dans la catégorie blockbuster : Top Gun. Ainsi naquit Tom Cruise, l'image hollywoodienne de la scientologie. Au mois d'avril de la même année l'administration Reagan lançait une opération militaire baptisée El Dorado Canyon, avec pour objectif officieux d'éliminer le leader libyen Muammar Al Khadafi. Un mois après ces bombardements illégitimes, Hollywood projetait sur grand écran un film d'action mettant en scène les forces aéronavales de l'armée américaine, c'était Top Gun.



Cet exemple illustre parfaitement le fonctionnement de la puissance américaine, dans lequel l'industrie cinématographique n'est que le maillon d'un système de propagande auquel il faut adjoindre la télévision, la radio, la presse et maintenant internet via Twitter, temple des « fast news ».

Les machines médiatiques et cinématographiques servent des intérêts supérieurs, leur objectif est de divertir, certes, mais surtout d'endoctriner le sujet par le pouvoir subjectif de l'image. Internet a le même usage, à ceci près que le réseau est saturé de pornographie en accès libre. Or cela fait seulement vingt ans qu'internet s'est imposé comme un incontournable hobby parmi la jeunesse. La génération 2000 est celle du « baby porno boom ». Via internet la pornographie à inonder la planète, entraînant dans son sillage une nouvelle vocation, celle de la prostitution virtuelle à grande échelle. Cela s'effectue à travers les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, puis à travers des sites spécialisés. De simples mots clés suffisent pour naviguer sur internet, c'est enfantin. Est-il utile de préciser que toutes ces évolutions proviennent des Etats-Unis et sont utilisées à des fins mercantiles ou comme un outil de contrôle des masses ? Il en va de même pour le cinéma où le sexe, longtemps banni des écrans, est devenu une simple banalité.

Une réalité sordide à travers un monde d'écran, un monde de slogan, un monde sans contact, sans sentiment, factice, et de plus en plus déroutant avec les « évolutions » LGBT qui impactent toute la société et surtout la jeunesse, l'enfance et le développement de l'enfant. L'Homme est une marchandise et plus que jamais le cobaye des desiderata de l'élite gouvernante. Ce contexte singulier est le fruit du kinseyisme mis en pratique par Hollywood, un baisodrome à ciel ouvert. La doctrine kinseyiste est relative à la sexologie et consiste à remettre en cause l'ordre moral inspiré depuis des siècles par la religion, en vulgarisant et en normalisant toutes les pratiques sexuelles.

Seulement un mois après avoir subi les assauts aériens de l'ennemi juré, qu'ont bien pu penser les citoyens libyens face au cynisme américain après le visionnage de Top Gun ? Durant toute la période de la guerre froide l'ennemi américain a été incarné par les soviétiques sur le grand écran, puis les islamistes ont pris le relais après le 11 septembre 2001. A titre d'exemple dans le célèbre Rocky IV sorti en 1985, Sylvester Stallone est opposé à un boxer soviétique (URSS) joué par Dolph Lundgren. Mais peu importe les subterfuges, les histoires sont sensiblement les mêmes, au visionnage d'un Disney ou d'une production hollywoodienne, un enfant de 5 ans arrive à la conclusion suivante, « y a toujours un gentil et un méchant, et le gentil y gagne toujours ». Le cinéma américain est résumé en ces termes. Sauf que dans la vie le rôle du gentil n'est qu'un costume que n'importe quel méchant peut endosser. Gagner n'implique pas être bon ou gentil, cela signifie être déterminé et fort. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la culture américaine s'est déversée dans le monde entier tel un tsunami, preuve de leur suprématie, afin de nous conditionner à l'inacceptable : guerre, vulgarisation de la violence, des drogue, voire des pratiques sexuelles déviantes. Un tel conditionnement rend n'importe qui insensible ou blasé à force d'être exposé systématiquement au même stimuli négatif.

En plus d'Hollywood, les médias nous abreuve chaque jour de véritables séances de lavage de cerveau grâce à la complicité de personnage inféodé au pouvoir. En France nous avons Cyril Hanouna, Jean-Marc Morandini ou les producteurs de télé-réalité. Pendant ce temps les journalistes radio/télé nous conte les exploits du Président Emmanuel Macron, le Président chausse les crampons, le Président met les gants de boxe, le Président dabe, le Président hélitreuillé, le Président en sous-marin, le chien du Président urine à l’Élysée. Les aventures du Président le plus impopulaire de la cinquième république n'ont jamais autant exalté la presse aux ordres. Nous vivons dans un monde guidé par des illuminés, des psychotiques, des soumis, des collaborateurs à un système prônant la domination d'une minorité sur la majorité. Pour être accepté par la population sans rechigner, le système a mis en place une vitrine rutilante, c'est le monde de l'image et de la fantasmagorie.

Hollywood c'est quoi ?

Au début du 20ème siècle, dans un endroit désertique situé dans l'état de la Californie, est née Hollywood. Une ville dont l'activité est la réalisation de productions cinématographiques qui a permis à la nation américaine d'acquérir un monopole incontesté dans le domaine de l'audiovisuel. Nous pouvons associer Hollywood au monde de la magie et de l'illusion, un pouvoir permettant de contrôler ses semblables. La magie du conditionnement plonge le spectateur dans un état de transe hypnotique pouvant déclencher n'importe quelle émotion, des rires aux larmes. Le cinéma est un vecteur culturel et idéologique ayant une grande influence sur la psyché. Gardons simplement à l'esprit que la réalité dépasse la fiction. Qu'y a t-il de plus terrifiant que ces images télévisées faisant défiler en boucle deux avions de ligne venant s'écraser sur deux immenses tours en plein New-York ? Qu'y a t-il de plus traumatisant que de voir JFK assassiné en direct à la télévision ? Qu'y a t-il de plus effrayant que les images de la bombe nucléaire larguée sur Hiroshima ? L'horreur n'a jamais eu besoin d'être traduite au cinéma car elle est existe depuis la nuit des temps.

Hollywood est un monde imbriqué dans le monde, l'incarnation même de la psychose, propice à toutes les dérives. Les personnes travaillant pour Hollywood vivent deux vies, celle sur grand écran et celle dans les coulisses, drogue, alcool et sexe, avec leur propre service de sécurité. Ainsi naquit la presse à scandale et le monde d'aujourd'hui, citoyen spectateur des faits et gestes d'hypothétiques starlettes parfois au dépens de leur propre famille tellement leur fanatisme devient envahissant.

Ce monde d'écran se vit à travers le cinéma, la télévision, le téléphone portable ou l'ordinateur. Voici quelques chiffres pour étayer le propos, la moyenne du nombre d'heures passées devant un écran est de 4 heures par jour sur le téléphone (sauf les appels)+ ordinateur, et 3h51 pour la télévision.1 Le sommeil s'en trouve quelque peu réduit depuis 25 ans, la moyenne est de 7h47 (-18 minutes), le temps de travail est en moyenne de 7 heures par jour pour une semaine de 35h00 classique. Nous arrivons à un total de 15h38 + 7h00 = 22h38. Avec un tel planning il reste encore 1h22 pour se nourrir, se laver, se divertir et s'occuper de soi et des gens que nous aimons.

Hollywood Story

Le cinéma est né à une époque où la morale et la religion régissaient l'ordre dans la société, chose qui n'est plus le cas aujourd'hui. L'église catholique avait un poids important au point de pouvoir obtenir la censure partielle ou totale de certaines productions hollywoodiennes jugés immorales.

En 1915 est projeté sur grand écran « La Naissance d'une Nation », d'une durée de 3 heures, il s'agit d'une ode au racisme et au Ku Klux Klan ! Une scène de lynchage avait fait grand bruit et les noirs étaient joués par des acteurs blancs peint en noir. Ce film de D.W. Griffith a contribué à la renaissance du Ku Klux Klan, attisant la haine des blancs envers les noirs et la révolte des afro-américains qui exprimèrent leur vive désapprobation face au contenu de ce film. Nous avons là un élément important, l'impact du cinéma sur la société est à considérer avec de grandes précautions afin d'éviter de semer la zizanie. A partir de ce postulait nul ne pouvait et ne peut nier l'influence qu'un simple film pouvait générer dans l'esprit de l'individu et par ricochet sur l'ensemble de la population.

Dans ce contexte influencé par la religion catholique, il a été décidé de mettre en place des règles pour concevoir un film destiné à un large public, ne portant pas atteinte pas à la morale et à l'ordre public, c'est le code Hays. Il était par exemple interdit de montrer sur un même plan un individu tirer avec une arme à feu sur une autre personne, il fallait faire deux plans distincts. Les scènes de sexe étaient bannies, l'érotisme dûment réglementé ainsi que l'apologie de l'alcool et des drogues. Pourtant il fut glamour de fumer pendant de longues décennies, le cinéma américain ayant largement contribué à populariser la cigarette avant sa limitation dans les années 1970. John Wayne, Humphrey Bogart, Clark Gable, Bette Davis, Gary Cooper, Joan Crawford, Spencer Tracey et tant d'autres figures du cinéma ont fait la promotion du tabac.2



Les années 1930 sont le début de l'âge d'or du cinéma malgré l'arrivée de la censure, elles ont connu de nombreux films mettant en scène des monstres ou des gangsters. La réalité dépasse la fiction, le vrai monstre à cette époque s'appelait Adolf Hitler, non pas King-Kong, Frankenstein ou Dracula, créatures d'Hollywood. Les vrais gangsters étaient quant à eux l'élite gouvernante américaine. Hitler a été la créature d'une conjoncture très singulière dans laquelle les Etats-Unis ont joué un rôle central notamment avec le soutien technique et financier de la famille Rockefeller via la Standard Oil.

Il est tout à fait possible de revisiter l'histoire du monde à travers le cinéma américain, c'est plutôt ludique. Après les monstres des années 1930, Hollywood subissait le contrecoup de la fin de la seconde guerre mondiale. Les mentalités avaient changé, un nouvel ennemi était né : le communisme. La chasse aux sorcières était ouverte et la lutte contre les idées anti-américaines était permanente. Puis l'arrivée de la télévision poussa les faiseurs de film à modifier leur stratégie pour attirer de nouveau la clientèle dans les salles obscures. Rien de tel que des scénarios polémiques et enfreignant le code Hays pour se distinguer du petit écran. Des films sur la toxicomanie comme « L'Homme au Bras d'Or » avec Frank Sinatra réalisé en 1955, ou l'année suivante sur le sexe avec l'actrice Carroll Baker dans « Babydoll » d'Elia Kazan, ont naturellement fait jaser la société américaine. Les années 1950 sont également la période qui a vu la starification de Marilyn Monroe qui fut la première égérie du magazine Playboy en 1954. A part cela le cinéma n'aurait aucun impact sur son public selon les fanatiques d'Hollywood. Et puis, après tout, la cigarette ne tue t-elle pas moins que la guerre, le paludisme, le sida ou le terrorisme réunis, alors pourquoi blâmer l'industrie du tabac et Hollywood ?3 La vérité est ailleurs mais notons tout de même que le tabac cause environ 6 millions de morts dans le monde chaque année.

Les années 1960 sonnent le glas du code Hays et la levée de tous les tabous coïncidant avec la libéralisation des mœurs dans nos sociétés modernes. Ceci est la conséquence directe des travaux d'Alfred Kinsey, autrement dit la doctrine kinseyiste visant à la libération sexuelle. La jeunesse jugerait sans doute que nous revenons de loin en matière de cinéma, passant par le muet, le noir et blanc et la censure, mais une personne dotée d'une relative connaissance du sujet et d'un soupçon de sagesse pourrait sans doute conclure que nous sommes allés trop loin. En effet, le message adressé par le réalisateur à travers un film est interprété de manière différente selon le spectateur. Autant de spectateur que d'interprétations et de réaction différentes. Sans compter que l'utilisation d'une œuvre cinématographique à des fins propagandistes n'est pas du ressort du réalisateur.

Qui désire la moralité implique une relative autocensure, c'est-à-dire de la subtilité et de la suggestion dans le monde du cinéma. Qui dit affranchissement des mœurs et des valeurs, souhaite la décadence sociétale. En comparant un film comme Psycho,4 appartenant au genre horreur/thriller, aux films actuels ayant la même thématique, nous constatons que la créativité a été remplacé par des effets spéciaux outranciers et un esthétisme dégoulinant. Le maquillage, l'informatique et certaines améliorations techniques liées à l'image et au son, suffisent à résumer à eux seuls le cinéma contemporain. Toujours plus de frisson, plus de sang, plus de sexe, plus d'horreur, plus de déviance, plus de folie, afin de pouvoir divertir le public.

Le cinéma a progressé dans la description du détail grâce à la technique, l'objectif est clairement de s'approcher au plus près de la réalité. C'est pour cette raison que le phénomène de télé-réalité surfe sur une vague qui n'a toujours pas échoué sur le récif malgré l'inconsistance d'un tel programme. De plus Le développement des images de synthèse et du tridimensionnel (3D) est venu dépoussiérer une industrie cinématographique vieillissante. Les studios Disney ont été les premiers à se démarquer dans ce secteur avec « TRON » en 1982. Nous sommes aujourd'hui dans une surenchère excessive et abusive d'effets spéciaux, toujours plus de fausse réalité avec le tridimensionnel et les images de synthèse. Le cinéma finira par devenir une immersion totale dans un monde alternatif dans lequel le spectateur pourra interagir avec le scénario afin de s'octroyer un rôle qu'il n'a pas dans la société et dans la vie réelle.


Le célèbre Alfred Hitchcock brisait subtilement le code en 1959 dans la fin de « La Mort aux Trousses », avec un plan de Cary Grant et Eva Mary Sent s'embrassant dans le train, suivie d'une ellipse sur un plan extérieur du train pénétrant dans un tunnel, fin du film. L'art subtil. Le principe même de l'ellipse est d'éviter de s'attarder sur un homme et une femme faisant l'amour car cela n'apporte rien au scénario, comme regarder un personnage aller au toilette. De nos jours ces détails semblent être devenus incontournables, c'est l'évolution. Le code Hays a magnifié le cinéma d'Alfred Hitchcock, passé maître dans l'art de suggérer sans réellement montrer, ce dont nos réalisateurs actuels sont dépourvus puisqu'ils sont tous dépendants des effets spéciaux, besoin de sang, de sexe, de drogue et d'alcool pour faire des entrées et susciter la curiosité du badaud. Cette surenchère relève manifestement de leur responsabilité puisqu'en franchissant les limites, nous ne pouvons que les repousser.

Nous avez été sevré de peau, de sensualité, de charme, d'érotisme, puis nous avons fini immergé par la vague libertaire des années 1960 et 1970. La pornographie ayant fait son trou durant cette période. Nul retour possible en arrière possible sans offusquer une minorité de la population.

En 1960 Alfred Hitchcock avait réalisé un formidable pied de nez à l'industrie hollywoodienne en dynamitant le code de censure avec l'adaptation du roman « Psycho ». Janet Leigh, la star du film, est ainsi assassinée dans un cri strident, nue dans sa baignoire, durant la première moitié du film ! L'héroïne assassinée sans mobile, abandonnait le rôle principal à l'anti-héros psychotique et propriétaire du motel. Ce personnage est joué par Anthony Perkins, un travesti psychotique qui prend l'apparence de sa mère pour commettre ses crimes. Sa mère déterrée qu'il a conservé empaillé. Alfred Hitchcock a déclaré que ce film inspiré d'une histoire vraie, celle du serial killer Ed Gain, était une immense farce, probablement adressée à Hollywood.

Nous avions là toute l'intelligence d'un homme qui connaissait chaque détail du code Hays et qui, pour le contourner, est passé maître dans l'art de la suggestion. Notre cerveau interprète les images grâce aux détails qu'il perçoit, ce qu'il ne voit pas sera comblé par notre imagination. Mettre à l'image des détails superflus contribuent à étouffer l'imagination du spectateur. A l'époque le spectateur pensait voir Janet Leigh nue mais elle ne l'était pas, il pensait voir du sang coulé dans la baignoire mais c'était du chocolat et enfin il ressentait les coups de couteau, sans assister à une scène de boucherie où la lame perfore le corps de la victime. C'est horrifiant mais propre.

Les années folles ont été jalonné par la période du pré-code puis le code Hays a poussé les producteurs d'Hollywood à utiliser des figures de style pour exprimer certains sujets, ce fut le premier âge d'or du cinéma. Depuis le cinéma a lui aussi connu la libéralisation même s'il est toujours placé en liberté surveillée via la classification de son contenu en fonction de l'âge du public.

Une fois la décision adoptée d'abandonner le code Hays, les faiseurs d'histoire ont pu s'autoriser tout ce qui leur était autrefois interdit. En 1967, Arthur Penn réalise « Bonnie & Clyde », une ode à la violence et à la criminalité, se payant le luxe de pousser le spectateur à ressentir de l'empathie pour Bonnie et Clyde. Les tenants de la morale ont alors exprimé leur désapprobation. Cette sacrée morale qui juge les criminels et voudrait les voir condamner au lieu d'être immortalisé par Hollywood.

Nous sommes maintenant dans le second âge d'or du cinéma jusqu'à la fin des années 1970. La créativité est somme toute relative car dépendante de la surenchère technique, inexistante dans les années 1930. Des fusillades, des explosions, des litres d'hémoglobine dont il faudra toujours doubler les quantités au prochain film afin de continuer à impressionner l'audience.

Un film va permettre à Hollywood de se recentrer afin de toucher un plus large public en évitant les effusions de sang inutile ou les scènes de sexe appartenant au registre de la pornographie. Il s'agit des « Dents de la Mer » de Steven Spielberg sorti en 1975. Un classique qui signera l'arrivée du blockbuster dans nos salles pour faire à nouveau exploser le box office. Suivront « La Guerre des Étoiles » en 1977, « Indiana Jones » en1981, « E.T » en 1982, « Jurassic Park » en 1993, « Independance Day » en 1996 ou encore « Titanic » en 1997. Des histoires qui s'achèvent toujours par un happy end car l'objectif est finalement de rassurer le spectateur, tout est sous contrôle, quoiqu'il se passe nous n'avons rien à craindre.

Hollywood est un outil de propagande incomparable à l'échelle du monde, les professionnels de ce milieu ne sont que des esclaves au service du pouvoir central américain et de la finance. Les liens entre l'industrie du tabac et Hollywood ne sont plus à démontrer, c'est une réalité. Ces acteurs et actrices lobotomisés ont vendu le produit des cigarettiers à travers le monde sans se soucier des conséquences, il faut les comprendre « on leur a dit que... », c'est pour cela qu'il est judicieux de parler de lobotomie.

La franchise « Rocky » ou la quantité de film américain révisionniste concernant la guerre du Vietnam dont « Rambo », cherchant manifestement à tordre l'histoire et faire de cette cuisante défaite militaire autre chose qu'un échec, sont symptomatiques de la puissance hollywoodienne. Nous avons aussi la franchise James Bond pour l'espionnage ou un film comme « Wall Street » sorti en 1987, la même année que le krach de 1987. Et le fameux « Top Gun » l'année précédente, en pleine intervention américaine en Lybie.

Hollywood a contribué également à la propagation de nombreux préjugés racistes ou discriminatoires rendant le public ignorant. L'armée américain a occupé le territoire d'Haïti pendant une vingtaine d'années jusque dans les années 1930. Dans ce contexte néocolonialiste le vaudou a fait son apparition au cinéma, non pas pour le glorifier mais pour désinformer. Ainsi pour Hollywood la religion vaudou ne serait que de la sorcellerie, un pouvoir permettant de ressusciter les morts, c'est le concept de zombie. Voici quelques films sur ce sujet :

  • White zombie en 1932
  • I Walked with a Zombie en 1943
  • Voodoo Man en 1944

Il faut être savoir que les zombies puisent leur source d'inspiration du racisme et de la peur des occidentaux à l'égard de la religion pratiquée par les haïtiens : le vaudou. C'est pourquoi le vaudou ressuscite les morts, torture les gens voire les tuent grâce à des poupées maléfiques. Hollywood a dépeint le vaudou comme étant de la sorcellerie alors qu'il s'agit d'une religion puisant ses origines au Bénin. Sans parler du fait que la personne noire était assimilé à la mort à travers le vaudou. La puissance de suggestion et de conditionnement de la machine hollywoodienne est-elle encore à démontrer ? Le plus impensable est que cela fonctionne à merveille puisque la série « The Walking Dead » en est à sa 8ème saison.

Reste la thématique LGBT, « Le Secret de Brokeback Mountain » est à ce jour l'unique film « made in Hollywood » qui a su populariser une romance homosexuelle auprès du grand public. Il a été oscarisé en 2006. Certains ergoteront sur « Philadelphia » récompensé en 1993 mais nous étions à la périphérie de l'homosexualité à travers l'évocation du SIDA.

Nous voici maintenant 12 ans plus tard, avec des préoccupations différentes, l'homosexualité ayant été imposé par la machine médiatique et le lobby LGBT, reste encore à faire accepter les transgenres. Ainsi la thématique transhumaniste/transgenre est aujourd'hui très prisée par les studios de cinéma ou de télé. Or ce sujet ne s'adresse décemment pas à l'attention d'un large public, l'objectif est ailleurs, il est propagandiste. C'est pour cela qu'aborder ce thème exige une relative finesse afin de ne pas confronter le public directement au phénomène transgenre. L'humour ou les métaphores sont alors les meilleurs atouts pour les producteurs et réalisateurs afin de faire digérer la chose insidieuse.

2018 retour au présent

En 2018 le césar du meilleur film français a été décerné à une réalisation labellisée LGBT, et intitulée « 120 battements par minute ». De l'autre côté de l'atlantique c'est un film similaire qui a été promu par un oscar : « La Forme de l'Eau (The Shape of Water) ».

Dorénavant nous sommes la cible d'une propagande abrutissante, à vocation discriminatoire, celle du lobby LGBT qui cherche à annihiler la norme sexuelle. La 90ème cérémonie des Oscars a délivré son verdict, c'est un film évoquant la paraphilie qui a remporté tous les honneurs. Le réalisateur Guillermo Del Toro nous offre une histoire d'amour entre une femme muette et un monstre à l'apparence humaine. Avec « La Forme de l'Eau », la machine hollywoodienne nous offre en apparence un conte de fée magique alors que nous sommes en présence d'une propagande inique en faveur du lobby LGBT.

Revenons à la France avec « 120 battements par minute », réalisation de Robin Campillo. Voici un extrait très pertinent d'une critique publiée par Le Monde et écrite par Thibaud Croisy :5

« Précisément, c’est là que réside la vraie obscénité du film, dans cette manière de transformer l’histoire en mythe médiatique et de purifier les minorités sexuelles et politiques pour qu’elles produisent le plus gros consensus possible. Absorbées par le vide du discours dominant, lavées de toute marginalité, de toute déviance, de tout danger, les voici paisiblement digérées par l’industrie du cinéma et reconstituées sous une forme lyophilisée et saine »

Les raisons qui ont permis au SIDA de se propager au sein de la communauté homosexuelle (exit les lesbiennes) sont leur pratique sexuelle conjuguée à leur infidélité. Le SIDA est-il un virus doté d'une intelligence artificielle, sélectionnant uniquement ses victimes en fonction de leur orientation sexuelle ? Non, le SIDA est couramment la conséquence d'un rapport sexuel non protégé, avec un ou plusieurs partenaires sexuels inhabituels.

De la complaisance et de la propagande, voilà qui résume « 120 battements par minute » avec en background le milieu associatif incarné par Act Up-Paris. Officiellement l'association Act Up-Paris lutte contre le SIDA au sein de la population homosexuelle mâle, les lesbiennes ne sont que peu concernées. Quant aux hétérosexuels, ils se débrouillent de leur côté. Mais officieusement il s'agit d'une officine du lobby LGBT utilisant l'épidémie du SIDA afin de diffuser leurs revendications.

Il faut se méfier des chiffres relatifs à la séropositivité pour psalmodier que l'homosexualité n'était pas la voie la plus propice pour contracter le SIDA. Ceci est faux. En s'appuyant sur des chiffres qui ne sont pas ramenés à la proportion de la population concernée mais calculée sur la population globale des gens malhonnêtes déclarent que les hétérosexuels sont plus touchés que les homosexuels. Une malhonnêteté intellectuelle inqualifiable.


En 2016 il a été dénombré 6.000 nouveaux cas de séropositivité en France. Admettons que sur ces 6 .000 cas, 55% concernent les hétérosexuels et 45% des homosexuels, peut-on en déduire que les hétérosexuels sont plus touchés que les homosexuels ? Y a t-il autant d'hétérosexuel dans la population que d'homosexuel ? Si nous voulons étudier l'impact du SIDA en fonction de l'orientation sexuelle, il nous faudra déterminer combien y a t-il d'hétérosexuels, d'homosexuels et de lesbiennes au sein de la population française. Cette dernière information est toujours tabou car le nombre fait la force et un lobby donne souvent l'illusion du nombre. Tel est le cas du lobby LGBT. La communauté LGBT en France représente entre 1% et 4% de la population totale, soit une minorité, quant aux transgenres ils sont une minorité dans la minorité. En somme un grain de sable présenté comme un désert par les médias à l'instar de la population juive française. Les homosexuels se retrouvent plus concentrés dans les mégalopoles tel que Paris, ici nous pouvons dépasser les 10%.

Que faisons-nous des 12 millions de français touchés par un handicap, soit 18% de la population, ont-ils une chaîné télévisée, peuvent-ils avoir des relations sexuelles, peuvent-ils accéder à tous les métiers ? Pourquoi sont-ils invisibles ? Et les pauvres vivant en dessous du seuil de pauvreté en France représentent environ 9 millions de personnes, que faisons-nous ?6 Ces personnes là ne sont ni nécessairement juives ni nécessairement homosexuels, ne comptent-elles pas ? Les handicapés et les pauvres rassemblent 21 millions de français très disciplinés qui subissent ce triste spectacle joué par des minorités instrumentalisées pour diviser les français.

Merci au cinéma français de rappeler aux citoyens français la grande lutte menée contre le SIDA par Act Up-Paris, tout en passant sous silence l'aspect politique. Que vient faire le PACS ou Le Mariage Pour Tous dans la lutte contre le SIDA ? Absolument rien, preuve s'il en fallait que les prises de position de l'association Act Up-Paris en font un outil politique. Et pourquoi une association gay pour lutter contre le SIDA, pourquoi pas pour lutter contre les cardiopathies ou les AVC ? A quand une association gay luttant contre le cancer ? Probablement jamais puisque cette pathologie atteint toute la population en des proportions identiques. Il semblerait que le cancer ne soit pas aussi vicieux que le SIDA, attiré en priorité par les homosexuels.

La propagande c'est aussi à Cannes avec la Palme d'or du festival 2013 décernée à « La vie d'Adèle », un film lesbien réalisé par un franco tunisien. La loi du mariage pour tous en France a été promulgué au mois de mai 2013.

Remercions également tout le cinéma français pour son soutien inconditionnel, sa sympathie et son empathie, à l'égard du violeur pédophile Roman Polanski. En tête de liste sa femme Emmanuelle Seigner, puis d'autres comme Catherine Deneuve, Claude Lelouch ou Bernard Henri-Lévy ont officiellement exprimé leur désapprobation à l'égard du harcèlement populaire dont serait la cible ce misérable pédophile. Preuve s'il en fallait que la dégénérescence n'est pas seulement française ou américaine mais globale.


Outre-Atlantique l'oscar a été décerné à un film qui revisite à sa manière « La Belle et la Bête », il s'agit d'une réalisation de Guillermo Del Toro : « La Forme de l'Eau ». La comparaison s'arrête ici puisque dans la production Disney, la belle sauve la bête d'un sortilège lui permettant de retrouver son apparence humaine. Or dans le film de Guillermo Del Toro, la belle muette est transformée en poisson pour vivre son idylle avec la bête dans les profondeurs de l'océan. Les rôles de genre sont inversés puisque la femme qui sauve devient la femme sauvée. Enfin dans le conte pour enfants, la bête redevient humaine alors que dans « La Forme de l'Eau » c'est la belle muette qui se transforme en une autre forme de vie.

La thématique sexuelle se développe autour de la relation zoophile entre une bête mi-homme mi-poisson et une femme handicapée. Cette bête évolue dans le monde aquatique comme un certain nombre de poisson hermaphrodite tel que l'impressionnant mérou ou le célèbre poisson clown immortalisé par Disney à travers « Nemo ». L'héroïne est une femme de ménage handicapée jouée par Sally Hawkins, sa collègue Zelda est noire, le docteur Strickland est un hétérosexuel agressif et obsédé sexuel qui agressera la belle muette. Nous avons aussi le privilège de pouvoir assister à une scène de masturbation féminine interprétée par la belle muette, censée incarner la sexualité féminine. Le casting de cette fable zoophile est composé de manière à toucher le plus large public au risque d'en devenir clairement caricatural.


Une fois ôtés le rythme, la musique, les couleurs, les costumes, le montage, les effets spéciaux, les artifices, que reste-t-il à un film ? La trame, le cœur, l'histoire, ici nous avons une mièvrerie infantile et absurde, un être humain qui s'amourache d'un forme de vie polymorphe vivant dans l'eau et sujette à des expériences dans un laboratoire scientifique. Tout est normal. Le cinéma des années 1930 était consistant car à l'état brut, tout reposait sur le scénario et le jeu des acteurs alors qu'aujourd'hui tout est concentré sur la technique et l'esthétisme.

Voici donc la romance hollywoodienne version 2018, multi-récompensée, l'évolution nous a menée très loin ! Une fois la poudre aux yeux volatilisée et destinée à nous éloigner de la réflexion, que reste-t-il ? Une fois volatilisés les artifices et la technique cinématographique, il ne reste plus qu'une femme handicapée s'amourachant d'un monstre qui la sauve en la métamorphosant en femme poisson. Cette transformation s'avère nécessaire pour qu'elle puisse enfin trouver l'amour et la paix comme les transgenres.

A l'époque du code Hays nous aurions simplement vu à l'image une femme et un homme dans le même lit, cela aurait suffi à déclencher l'ire de la Ligue catholique pour la vertu américaine. Mais à l'époque moderne de la révolution (homo)sexuelle, une femme muette éprise d'un monstre amphibien ne fait sourciller personne.

De la propagande LGBT, ça n'était sans doute pas l'objectif initial de Guillermo Del Toro, qui a toujours été fasciné par les montres et le fantastique, mais c'est le cas pour Hollywood qui instrumentalise le produit à cet effet. Avec un tel film, sa promotion, sa consécration aux Oscars, les critiques spécialisées et celles des spectateurs, Hollywood sème les graines disséminant les idées LGBT dans toute la société. Un long et lent processus dont l'idéologie est née le siècle dernier, s'insinuant étape par étape avec pour objectif ultime la légitimation de toutes les pratiques sexuelles déviantes.

Et pendant ce temps-là... sans doute la communauté LGBT se questionne t-elle pour savoir quand la cérémonie des Oscars va t-elle mettre en place les prix non-genrés afin de faire cesser cette discrimination outrecuidante envers les transgenres ?

Et les gens comme nous, « les réactionnaires, homophobes, extrémistes, moralisateurs, hétéro-centrés et autres complotistes », se questionnant pour savoir quand les citoyens du monde vont-ils réagir pour critiquer ce mauvais scénario et décider d'interrompre ce cinéma avant de vivre pour la première fois un « UNhappy end »7.


Frank D.






1Le Figaro : En 2017, les français passeront 4 heures par jour sur leurs smartphones et leur PC, Elsa Trujillo, 22 novembre 2016.

2Le Monde : Hollywood et tabac, 26 septembre 2008.

3Le Monde : Les conspirateurs du tabac, Stéphane Foucart, 25 février 2012.

4Largement inspiré de la vie du serial killer Edward Gein.

5Le Monde : Thibaud Croisy : ''120 battements par minute'' ne fait hélas que normaliser les représentations du SIDA, Thibaud Croisy, 6 septembre 2017.

6Le revenu médian est lui-même dramatiquement bas avec 1.692 euros par mois, 60% de ce montant équivaut au seuil de pauvreté : 1.015 euros.

7Une mauvaise fin contrairement à ce que propose Hollywood avec le fameux Happy End.

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